Suivant les terroirs, le terme "cazelle" ou "caselle" lui est préféré.
Certains prétendent que gariotte ne serait utilisé qu'aux alentours de Cahors. Ils ne sont sûrement jamais allés jusqu'à Beauregard où les signalements sont explicites ! Voir photo !
Il existe aussi des explications pour différencier cazelle et gariotte.
Pour les uns "cazelle" serait plus ancien et désignerait une construction plus élaborée, parfois avec un étage et une porte munie d'huisserie. Pour d'autres, il faudrait distinguer l'endroit de construction. J'opte plus pour la notion de terme suivant les lieux.
Ainsi gariotte et cazelle sont de quasi synonymes !
Un remarquable ensemble en pierre sèche entre Cahors et Villefranche de Rouergue. L'art de la gariotte surmultiplié...
Vous trouverez ce patrimoine de pierres au croisement de la D911 (entre Cahors et Villefranche de Rouergue) avec la D53 (vers Laramière). Il figure également dans le livre "Cazelles, Gariottes lotoises".
Vidéo -->
|
|
|
|
La gariotte, terme plus récent semblerait désigner des abris plus sommaires réalisés le plus souvent par des bergers.
La technique de construction en pierres sèches n'est pas une exclusivité de la gariotte : puits et pigeonniers ont profité de l'abondance des pierres dans les causses du Quercy.
Ces constructions sont fragiles, surtout quand elles ne sont pas entretenues, et elles disparaissent, rongées par les mousses, démolies par la végétation, émiettées par le gel, détruites pour passer plus facilement avec les tracteurs et autres engins agricoles.
A quoi peuvent bien servir ces cabanes ? A la beauté d'abord.
Le livre des gariottes publié en 2014 par le photographe de Montauban et du Lot LIRE |
|
|
Si vous souhaitez soutenir cette page :
|
Magnifique !
Le livre de François-Antoine de Quercy sur
nos gariottes
|
|